mercredi 31 août 2011

La Nadia du mois



On connait tous une Nadia, mais il en existe des plus connues que d'autres. C'est pour ça que régulièrement (une fois par mois en toute logique) nous rendrons hommage à toutes les Nadia connues (id-est qui passent à la télé) qui selon moi appartiennent à la case beurette®.

Notre beurette du mois ne s'appelle pas Nadia mais Amel Bent:


Ci-contre, en version brune, bronzée, brushée et tout de poil vêtue.

Ci-contre, en version sexy, la guenille ajustée au plus près du corps et à l'imprimé sauvage grrrrrrrr.


Ci-contre en version soft...mais blonde.



Et vous, vous en connaissez des potentielles "Nadia du mois"?



mercredi 24 août 2011

Nadia...Parce qu'elle le vaut bien.



L’habit ne suffit pas à faire la beurette. Rien n’est laissé au hasard et surtout pas les cheveux.

Le cheveu maghrébin à longtemps été source de tracas pour la beurette. Un cheveu connu pour son état récalcitrant et sa difficulté à être dompté. Mais la beurette fait fi de tout cela, rien n’est insurmontable car elle le vaut bien.

Au commencement, il y avait le brushing. La beurette s’armait de patience, disposée à passer deux heures face à son miroir dans un branle-bas de combat entre mèches rebelles, brosse et sèche-cheveux. Le résultat était plus ou moins satisfaisant même si notre protagoniste s’arrangeait dès qu’elle le pouvait pour fuir le moindre signe d’humidité qui la rappelait à sa condition de frisée.

Puis les temps ont changé et la technique a évolué laissant place à un outil qui vient révolutionner l’art du coiffage : le lisseur céramique. Cet outil, maniable, facilite la vie de la beurette et lui est indispensable : jamais sans mon Babyliss® ! Il m’est même arrivé de croiser dans le métro une beurette raccommodant sa frange dans le reflet de la vitre avant un RDV galant. Cependant cet outil révolutionnaire aux yeux de notre « Nadia » peut se révéler être un ennemi. Une mauvaise manipulation d’un lisseur et hop on se retrouve avec des longueurs aussi lisses qu’une nippone et une racine aussi sinueuse qu’une étape du Tour de France! Sans parler des fourches et des cheveux cassés.

Mais la beurette est chanceuse, la technique ne cesse d’évoluer voilà qui lui est proposée une solution non pas révolutionnaire mais miraculeuse, j'ai nommé le lissage brésilien aussi appelé soin à la kératine. Un procédé qui change la nature de vos cheveux pour une période fugace. Comment pouvait - elle passer à côté ? Ce qui me surprend dans ce nouveau soin, c'est qu'il à généré un phénomène inattendu : la prolifération de profils Facebook d’un drôle d’acabit : Liss Kératine, Keltoum Lissage, Lila Lissage Brésilien Paris, Aamina Lissage Brésilien, Nanou Lissage et j’en passe. La beurette elle est fut-fut, elle a du flair et un sens des affaires inné. Du coup la voila qui s'improvise spécialiste de cette technique (cela dit, son expérience de la frisure la place au-dessus d'autres perruquiers) et il y en a même qui s'inventent des origines brésiliennes mais je dois reconnaître qu'elles sont peu nombreuses.

Mon propos n’est pas de commenter l’évolution des techniques capillaires mais plutôt d’observer le comportement capillaire de la beurette face à cette évolution. Tout est bon pour faire reluire sa chevelure d’origine moutonnée. Ce qui lui importe le plus c'est le résultat, la beurette exige un rendu optimal qui ne la trahisse pas et rien ne l’arrêtera.

Je repense alors à Nadia qui en début d’année était « blonde » et bouclée et qui au fur et à mesure de l’année scolaire, est devenue brune aux cheveux courts et raides, pour redevenir « blonde » aux cheveux longs à la fin de cette même année. Quand je lui fis part de mon étonnement elle s’est exclamée : « bah c’est important wesh, mes cheveux c’est ma vie ! »

Quand je vous dis qu’elle me fascine cette beurette !


lundi 22 août 2011

La beurette elle est fashion.

Pas question pour Nadia d’aller à la chicha sans avoir au préalable étudié son look : la beurette elle est «fashion», elle aime la mode et il faut que ça se voie. Elle affectionne les marques aux logos voyants, c’est son côté « bling-bling ».

On peut distinguer deux modèles :


1) La beurette « Best of » : adepte du style « sexy chic » (comprendre tatasse*), elle se plaît dans des guenilles qui épousent ses formes qu’elle expose avec aisance. Aucun complexe ne l’atteint, strass et paillettes, color block, perchée sur 8 centimètres de talons elle est prête à conquérir le monde (ou plus modestement le salon de thé –narguilé). Ses marques de prédilection sont Guess®, Diesel®, Gucci® et la crème de la crème : Dior®.

Qui n’a jamais vu une beurette av
ec cette ceinture :

ce jean :

et surtout CE sac :



L’hiver elle affectionne les peaux. Qu’on se le dise la beurette est pudique « plutôt à poil qu’en fourrure » ça ne lui parle pas, et puis ça lui donne un petit côté indomptable :
**

2) La beurette « Maxi best of » : même si elle ressemble en beaucoup de points à la beurette « best of », la « Maxi » affiche un look plus élaboré. La numéro 2 a mûri, elle s’est ouverte au monde et arbore désormais un sac Chloé®, Givenchy® ou Balenciaga®. Elle est plus sobre et mise beaucoup plus sur son maquillage « à la libanaise » et sur son brushing impeccable et ne veut surtout pas qu'on la confonde avec la numéro 1.


Comme nous pouvons le constater, n'est pas beurette qui veut. Ce look c'est du travail et je ne vous ai pas tout dit! Car oui
, ça ne peut se résumer qu'à une tenue vestimentaire. Et il vous faudra patienter jusqu'au prochain épisode pour en apprendre davantage.







* « tatasse » = pétasse

** Alissa Latymi, Chanteuse.

dimanche 21 août 2011

Nadia...ou quand la beurette m'inspire.

Nadia ce n'est pas moi. Nadia elle a 18 ans, elle est en Terminale STG dans un lycée de Banlieue. Nadia elle est blonde (enfin, jaune d’œuf), elle est sexy (enfin, ça c'est ce qu'elle pense) et elle parle fort (enfin, mal). Nadia elle m'intrigue, elle m'inspire.

Samira: " - Hey Nadia t'as fait quoi pour l'Aïd?
Nadia: - J'ai été à la chicha à Pigalle "

C'est cette réplique pour le moins déroutante qui m'a amené à me pencher sur le phénomène "beurette ® ".

Comme on peut le lire dans la réponse de Nadia, la beurette fume la chicha (on reviendra plus en détail sur cet aspect dont l'importance est fondamentale pour la survie de la beurette.)et a une vie sociale bien remplie malgré son jeune âge.

Nadia s'invitera de manière régulière dans ce blog mais laissons-la quelques instants le temps de disséquer le comportement de la beurette.

La beurette c'est un concept, elle a entre 18 et 30 ans, elle est brune ou blonde, petite ou grande, elle s'assume, elle aime les marques aux logos voyants, elle a fait des études (du BTS à la maîtrise même parfois)et elle voyage (Dubaï et Bangkok n'ont aucun secret pour elle). La beurette adore entretenir son teint carbonisé halé: UV, fond de teint, Terracota®.

Elle est aussi hyper connectée, Facebook/Twitter/Msn et a souvent recours à des pseudos d'un genre tout à fait particulier: S.... Princesse du désert, F..... Orientale, N........ Sultane.

Mais loin de moi l'envie de tomber dans les clichés, la beurette c'est bien plus complexe que ça et je tâcherai de vous le démontrer.

Avant propos.

Le terme "beurette" n'a pas été choisi au hasard. Certes il recouvre une acception péjorative mais je tiens à préciser qu'ici, il ne recouvre EN AUCUN CAS une acception raciste. "Beurette" ne désigne pas la jeune fille française d'origine maghrébine, loin de là. "Beurette" se rapporte à une certaine catégorie d'individus qui fait partie de cette communauté et qui je dois le dire m'intrigue fortement. J'essaierai donc d'analyser au mieux la beurette dans son environnement.