La beurette elle est très distinguée. Lors d’occasions diverses (anniversaires, mariages, soirées chicha...) elle revêt tenues d’apparat, pourvu qu’elle se distingue. Faste, luxe, magnificence.
Cependant, la notion d’élégance n’est pas la même pour beaucoup d’entre nous. Pour moi élégance, classe et distinction, sont des mots qui riment avec finesse, joliesse et surtout simplicité. Et il me semble que la beurette observe une conception de l’élégance un brin douteuse.
Comme je le disais dans un post précédant, la beurette aime ce qui brille, elle éprouve le besoin de se faire remarquer. Soyons honnête la simplicité n’est pas son fort. Pourtant à l’écouter, elle n’est que candeur, innocence et naturel. (sic !)
La beurette, parle fort et aime qu’on l’entende, elle crie à qui veut l’entendre qu’elle, c’est une fille bien, une fille pas comme les autres. Loin d’imaginer que c’est le même spectacle qu’elle offre…
C’est en observant Nadia que j’ai compris qu’on ne partageait pas la même définition, lors de la « journée de l’élégance » un nouveau concept qui fait fureur dans les lycées : « tenue fortement améliorée conseillée ». Fortement appliquée...
Rebaptisée, journée des antonymes de l’élégance, où tu t’assures de savoir si tu ne t’es pas trompé de quartier, si toutes les Nadia dans la place ne jouent pas un mauvais tour. Les voici donc déguenillées, arpentant les couloirs sur de hauts plateaux, comme si elles n’étaient pas assez ridicules, concours de looks improbables : les plus hauts talons, le plus beau maquillage, la robe la plus courte, infligeant ainsi au reste des décents une vision saisissante d’une apparence que l’on ne s’explique pas.
Nadia si tu me lis...
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